Sobralia chrysostoma

Espèce du Costa Rica (1300 à 1500 m) très abondante au pied du volcan Arenal (terrestre, lithophyte).
Les fleurs se succèdent sur plusieurs semaines / mois. Elles sont grandes et parfumées mais éphémères (1 journée...).
Pour ceux qui sont intéressés par cette espèce, je peux polliniser... dites-le moi

Wow ! 

Quelle belle fleur de Cattleya!

une merveille.

fredcatt a écrit:
Pour ceux qui sont intéressés par cette espèce, je peux polliniser... dites-le moi

Moi je veux tout de suite une div, et en fleur... pas le temps d'attendre un semis...

une merveille !

Ouaou! La fleur est vraiment énorme!

Merci

Loulou59 a écrit:

fredcatt a écrit:
Pour ceux qui sont intéressés par cette espèce, je peux polliniser... dites-le moi

Moi je veux tout de suite une div,    et en fleur...      pas le temps d'attendre un semis...

ça pousse très vite Loulou

Splendide.

Merci

NB : je viens de polliniser la fleur

Tu la mentionnes comme terrestre, et j'ai lu ailleurs comme épiphyte... il y a des photos in-situ, je suis curieux... ?

c'est vraiment joli Fred

C'est une espèce que j'ai pu voir in situ, poussant dans des coulées de lave anciennes partiellement végétalisées (fougères, lycopodes). Je n'ai pas croisé de sujets adultes épiphytes, juste des semis et des jeunes plantes, présentes par milliers, sur des supports moussus (petits arbres et arbustes), suintants d'humidité et partiellement décomposés (fragiles).

Les Sobralia qui atteignent une certaine taille à l'état adulte, sauf exception, se retrouvent toujours au sol même s'ils y ont germé en épiphyte. Les plantes se décrochent de leur support sous leur propre poids et du fait de la prise au vent. Les mottes tombent racines les premières sur le sol et les plantes repartent très facilement.

J'ai mis "terrestre" effectivement mais la question se pose pour tous les Sobralia, le sont-ils vraiment ?... Les grosses racines cheminent sur le sol et colonisent les fissures pour s'y ancrer, et selon les endroits l'accumulation des détritus végétaux forme une couche plus ou moins épaisse mais toujours très aérée, à la manière de nos composts.

En parlant d'épiphyte pour cette espèce, je pense que tu fais allusion à iospe   ... mon observation est différente.

Je dois avoir une photo mais pour la trouver... je ne l'ai pas référencée...

fredcatt a écrit:
En parlant d'épiphyte pour cette espèce, je pense que tu fais allusion à iospe   ... mon observation est différente.

Oui exactement... je sais que ce n'est pas une référence toujours, c'est pour ça que je demandais... pour moi les Sobralia sont plus proches des terrestres que des épiphytes...

De ce que j'ai pu voir dans mes voyages, la plupart des Sobralias poussent toujours dans des régions à forte pluviométrie et assez ventées.
Autour des plantes mères, on trouve des milliers de semis, aussi bien sur les rochers avoisinants que sur les arbustes à proximité. J'ai toujours été étonné de voir à quel point dans ces endroits là, l'opposition croissance / décomposition était rapide. Ce sont souvent des régions ventées (pentes volcaniques) , les arbustes se développent mais moins vite que la décomposition qui les menace.
Les branches fragilisées cèdent sous le poids des épiphytes et forment sur le sol une couche de détritus organiques. Cela forme pour les Sobralia qui survivent, une sorte de terreau très propice à leur développement.
Sur certaines crêtes ventées, j'ai vu des hectares de Sobralia sp... à première vue on pourrait penser qu'ils étaient terrestres, mais tirent-ils vraiment leur nourriture du sol comme des plantes terrestres ?... la question reste ouverte.