Angraecum rutenbergianum

Ceci est une des nombreuses variations que l'on peut trouver de l'espèces Angraecum rutenbergianum. Il provient de l'iles saintes-marie en région Est dans une forêt de bord de mer rongé par le tourisme galopant et les pistes de Quad. Cette variation figure dans l'herbier du museum : [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]



Floraison septembre 2016 :



Observation : Depuis 2016 chaques boutons de 3 années ont refusé de s'ouvrir et fane peu de temps après. La floraison de 2018 à été le même scénario et à aboutie à une autofécondation. Cette capsule c'est donc formé sans mon intervention ni sans celle d'un pollinisateur quelconques. Je m'interroge donc sur la description d'un autre angraecum qui lui n'a pas été décris comme vivant à Madagascar mais plutôt au Malawi, Zimbabwe et sud afrique et qui est décris comme ayant la fâcheuse habitude de s’autoféconder sans que le bouton florale s'ouvre entièrement. Je parle içi de l'espèce Angraecum stella-africae (page 49 du livre Angraecoids orchids).

Étonnant mais très beau...
Il faudrait savoir si l'autofecondation est propre à  l'individu, mutation anarchique d'un individu, ou alors plus courant chez cette variante comme c'est le cas chez A.calceolus ou Aerangis punctata...ou plus près de chez nous chez Ophrys apifera...

gg68 a écrit:Étonnant mais très beau...
Il faudrait savoir si l'autofecondation est propre à  l'individu, mutation anarchique d'un individu, ou alors plus courant chez cette variante comme c'est le cas chez A.calceolus ou Aerangis punctata...ou plus près de chez nous chez Ophrys apifera...

Merci Gilles. Il est pas évident vu le manque de détail dans les descriptions de considérer l'autofécondation comme un critère déterminant en soi pour identifier une espèce. On trouve des Epidendrum nocturnum autofertile et d'autres E.nocturnum qui non jamais recourt à l'autofécondation, il suffit que le premier botaniste soit tombé sur celui autofertile pour décrire le "type" et nous voilà dans la "mouise" . Ici sur cette Angraecum je trouve fascinant le fait qu'il semble choisir entre les 2 modes soit la fleur s'ouvre normalement attend un pollinisateur et puis fane sans faire de capsule si personne vient ou alors le bouton grossit jusqu’à commencé à s'ouvrir légèrement sans s'ouvrir totalement et fane avec l'ovaire qui grossi et fini par donner une capsule. Les hepipactis helleborine dans mon jardin s'ouvrent attendent une guêpe et si personne vient, une capsule se forme quand mème mais la fleur s'ouvre et attend . Je vais finir par croire que cet Angraecum rutenbergianum me fait des grossesses nerveuses . Plus sérieusement comme tu dis, il nous faut d'autres retour sur cette variante ainsi que sur les autres. Localement les individus sont rarement isolé sur les troncs, accompagnés de pleins de jeunes semis et sont souvent pourvus de capsules :

un de mes aerangis punctata faisait pareil!!!! une année les fleurs duraient 10 jours et l'année d'apres tout fanait en 2 jours (autofécondation) sans raison!! (pas d'insectes pollonisateurs dans ma serre pourtant quand ça fleurissait).

Nouvelle floraison qui n'ira pas au bout. Encore une autopollinisation devenant de plus en plus caractéristique       . Quand les sépales jaunissent avant ouverture c'est foutu, ça fera une capsule de plus

Ce caractere étant héréditaire, laisser cette plante faire des graines n'a que peu d'intérêt du coup...

C'est curieux cette variabilité tant sur le plan, forme de la plante , de la fleur, et du biotope..
J'en ai vu sur le mont Ibity à Madagascar, en litophyte à 2200m et où il gèle la nuit en hiver.

gg68 a écrit:Ce caractere étant héréditaire, laisser cette plante faire des graines n'a que peu d'intérêt du coup...

Je la laisse faire et puis à force de faire des capsules elle finira bien par se lasser la cocotte. La prochaine fois se sera peut-être une fleur correct

Superbe Photos Loulou59