Culture des Phalaenopsis en soucoupe
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Culture des Phalaenopsis en soucoupe
Phalaenopsis : la culture en soucoupe
La culture des orchidées épiphytes en soucoupe de terre cuite reste assez peu répandue. A tout seigneur tout honneur, rendons hommage à David Jubineau qui a admirablement exploité cette technique de culture, en particulier, pour la culture des Bulbophyllum.
J’ai commencé la culture en soucoupe début 2008, essentiellement pour optimiser un espace de culture déjà très encombré et répondre à une question qui me hantait : comment utiliser le tour des velux ? Après quelques essais encourageants avec des Aerangis et Brassavola (je les cultive presque tous en soucoupes), j’ai décidé de passer en soucoupes certains de mes Phalaenopsis botaniques. Beaucoup avaient souffert pendant l’été d’une attaque d’acariens et ils avaient grand besoin de se refaire une santé. Perdus pour perdus, j’ai voulu tenter quelque chose de nouveau et pour nombre d’entre eux, ce fut une réussite.
Dans la technique « Jubineau », le fond de la soucoupe est garni de billes d’argile colmatées avec des brins de sphaigne. La plante est ensuite mise en place puis le tout recouvert de sphaigne. Comme j’ai toujours été sceptique sur ma capacité à faire tenir des billes en équilibre à 45°, j’ai adapté la technique en utilisant pour mes premiers essais des écorces de pins à la place des billes. Depuis, les soucoupes ne sont garnies que de sphaigne.
Même si le poids et la difficulté à faire les trous sont en leur défaveur, je préfère les soucoupes en terre cuite à celles en plastic. Les racines adhèrent mieux au support, les soucoupes sèchent plus rapidement, sont plus stables et ne flottent pas quand on les met à tremper !
Première étape : faire 4 ou 5 trous dans la soucoupe (un foret spécial carrelage est recommandé). Ils sont destinés à passer les liens qui fixeront la plante et à créer le système d’accrochage. Ensuite, je dépose un fond de sphaigne en forme de monticule, puis la plante (aux racines bien nettoyées) est posée sur la sphaigne et fixée à la soucoupe par des liens en raphia synthétique. Pour finir, je recouvre les racines de sphaigne humide que j’essore en la colmatant et en la mettant en forme. Si tout se passe bien, les soucoupes peuvent être immédiatement suspendues.
Je vous montre volontairement ma 1ère soucoupe avec des trous qui n'étaient pas parfaitement réussis. Depuis, c'est nickel !
J’ai commencé la culture en soucoupe début 2008, essentiellement pour optimiser un espace de culture déjà très encombré et répondre à une question qui me hantait : comment utiliser le tour des velux ? Après quelques essais encourageants avec des Aerangis et Brassavola (je les cultive presque tous en soucoupes), j’ai décidé de passer en soucoupes certains de mes Phalaenopsis botaniques. Beaucoup avaient souffert pendant l’été d’une attaque d’acariens et ils avaient grand besoin de se refaire une santé. Perdus pour perdus, j’ai voulu tenter quelque chose de nouveau et pour nombre d’entre eux, ce fut une réussite.
Dans la technique « Jubineau », le fond de la soucoupe est garni de billes d’argile colmatées avec des brins de sphaigne. La plante est ensuite mise en place puis le tout recouvert de sphaigne. Comme j’ai toujours été sceptique sur ma capacité à faire tenir des billes en équilibre à 45°, j’ai adapté la technique en utilisant pour mes premiers essais des écorces de pins à la place des billes. Depuis, les soucoupes ne sont garnies que de sphaigne.
Même si le poids et la difficulté à faire les trous sont en leur défaveur, je préfère les soucoupes en terre cuite à celles en plastic. Les racines adhèrent mieux au support, les soucoupes sèchent plus rapidement, sont plus stables et ne flottent pas quand on les met à tremper !
Première étape : faire 4 ou 5 trous dans la soucoupe (un foret spécial carrelage est recommandé). Ils sont destinés à passer les liens qui fixeront la plante et à créer le système d’accrochage. Ensuite, je dépose un fond de sphaigne en forme de monticule, puis la plante (aux racines bien nettoyées) est posée sur la sphaigne et fixée à la soucoupe par des liens en raphia synthétique. Pour finir, je recouvre les racines de sphaigne humide que j’essore en la colmatant et en la mettant en forme. Si tout se passe bien, les soucoupes peuvent être immédiatement suspendues.
Je vous montre volontairement ma 1ère soucoupe avec des trous qui n'étaient pas parfaitement réussis. Depuis, c'est nickel !
Jusqu’à présent, je ne déplore que quelques pertes de Phalaenopsis en soucoupe. Ces échecs ne sont, à mon avis, pas imputables à la technique en elle-même mais plutôt à des erreurs de culture (arrosage insuffisant, mon gros défaut !) ou à un mauvais état de la plante au départ. A contrario, ce mode de culture m’a permis de sauver bien des plantes mal en point. Probablement parce que je n’utilise que de la sphaigne, substrat largement préconisé pour le sauvetage et la reprise des plantes affaiblies.
Cette technique est possible avec tous les types de Phalaenopsis, petits ou grands. Il suffit d'adapter la taille de la soucoupe.
Pour moi les avantages de la culture en soucoupe sont multiples :
- obtenir un port très naturel de la plante et des floraisons ;
- simplifier l’arrosage : par trempage rapide, en moyenne 1 fois par semaine (plus fréquent en été, suivant la vitesse de séchage) ;
- coloniser des emplacements non accessibles à la culture en pot, sans culture montée « vraie » qui requiert plus d’hygrométrie et de régularité dans les arrosages.
J’espère que les photos vous donneront envie de tenter l’expérience.
A vos soucoupes, prêts, partez… trouez !
Cette technique est possible avec tous les types de Phalaenopsis, petits ou grands. Il suffit d'adapter la taille de la soucoupe.
Pour moi les avantages de la culture en soucoupe sont multiples :
- obtenir un port très naturel de la plante et des floraisons ;
- simplifier l’arrosage : par trempage rapide, en moyenne 1 fois par semaine (plus fréquent en été, suivant la vitesse de séchage) ;
- coloniser des emplacements non accessibles à la culture en pot, sans culture montée « vraie » qui requiert plus d’hygrométrie et de régularité dans les arrosages.
J’espère que les photos vous donneront envie de tenter l’expérience.
A vos soucoupes, prêts, partez… trouez !
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Eric, frappé par la foudre orchidophile en 1980.
Sylvia971 aime ce message
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