Glossaire des variétés florales : pour comprendre ce que veut dire "alba", "semi-alba", "coerulea" etc.
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Glossaire des variétés florales : pour comprendre ce que veut dire "alba", "semi-alba", "coerulea" etc.
Glosario de variedades Florales de uso común Jan Pahl
Un document qui est la traduction (aussi fidèle que possible, avec mon niveau d'espagnol) d'un message de Jan Pahl. Cela concerne les Cattleya mais s'applique, pour certaines variétés de base, aux autres genres.
Bon allez, je vais copier/coller, après tout ce sont mes messages écrits en octobre 2009.
Avec des morceaux coupés et j'espère sans trop de contre-sens, le texte de Jan Pahl revisité :
Glossaire des variétés florales
• Pas de critères « unicistes » ;
• Les noms peuvent changer après avoir passé les frontières ;
• La signification peut avoir changé au cours du temps.
[ ]
Color (tipo) : tépales de la couleur typique de l'espèce, peu importe que la couleur soit claire, intermédiaire ou particulièrement soutenue, sans tenir compte de la forme ou de l'étendue de la coloration du labelle. [ ]
Concolor : toute la fleur est de la couleur typique de l'espèce mais avec absence totale de coloration plus soutenue du labelle, excepté dans les « lignes/stries » de l’intérieur du labelle. Les fleurs de cette variété tendent à être presque toujours plus claires que la moyenne de l'espèce. [ ]
Semi-alba : pas de pigments dans les tépales mais avec présence de coloration du labelle quelle qu’en soit l'étendue. La couleur des tépales des semi-alba dépend des espèces (blanc, vert, vert-jaune, mais jamais jaune). Les formes semi-alba peuvent être très peu fréquentes dans une espèce (1 ou 2 cultivars connus), fréquentes dans d'autres espèces, parfois à tel point que la majorité des fleurs de l’espèce est semi-alba (le « tipo » est semi-alba). Exemple : Phalaenopsis amabilis est semi-alba car il existe des tons rouges dans le labelle. Un examen attentif du labelle peut être nécessaire pour distinguer alba de semi-alba [ ]
Delicata : normalement réservé à des semi-alba avec un ton très clair de couleur du labelle si il est comparée au ton typique de l'espèce. Parfois, il s’agit d’une ton clair (rose), parfois la couleur peut être "délavée". Dans des formes extrêmes, la couleur peut être très contrastée « corail » (Laelia purpurata carnea et roxo-bispo) et ces formes méritent d’être classées à part des delicata typiques (purpuratas russeliana et majorité des Cattleya delicata). Etre semi-alba n’est pas être critère nécessaire pour qu'une fleur soit classée delicata, cependant on dénomme rarement delicata une fleur colorée avec un labelle rose.
Anelata : beaucoup d'orchidées entrent dans cette définition normalement réservée aux Cattleyas unifoliés et aux Laelias brésiliens. Ce sont des fleurs claires, albescens ou semi-alba avec une coloration du labelle en forme d'anneau ou de croissant, soit sous forme d'une petite "bordure" (ce qui est extrêmement rare), ou plus souvent d’un anneau placé dans la partie antérieure du labelle (ce qui est plus commun). Pratiquement toutes les espèces de Cattleyas et Laelias possèdent des cultivars avec ces caractéristiques, mais ils sont difficiles à trouver (ex. L. purpurata argolao ou anelata). Pour le cas de celles qui ont une petite "bordure", voir plus bas la définition des "orlata". La différence entre anelata et orlata résiderait dans une couleur plus délavée des anelata.
Alba : pas de pigments dans les tépales et aucune présence de pigments dans le labelle à l'exception de jaune, du crème ou du vert selon l'espèce ce qui signifie que la couleur des tépales n’est pas uniquement blanche, mais peut aussi être verte à vert-jaune, mais jamais « jaune vrai ». Dans quelques espèces les fleurs sont uniquement alba (ex. Cycnoches ventricosum, de couleur verte avec une tache blanche du labelle et jade vert dans le callus). Dans d'autres espèces, le "type" peut aussi être alba avec existence de cultivars colorés ou semi-alba (ex. Catasetum pileatum), ce qui a été cru à tort pour Cattleya eldorado.
Alba plena : alba avec très peu de présence de jaune dans le labelle ou dont la coloration jaune est très peu intense (plutôt couleur crème) ce qui donne à la fleur l'apparence d'être d'une couleur blanche immaculée.
Albescens : Coloration dans les tépales et le labelle très subtile, parfois virtuellement indétectable par l'oeil humain. Certains d'entre eux peuvent être de fait confondus avec des alba ou semi-alba. Les albescens plus marqués peuvent être confondues avec les delicata. [ ]
Un Bon exemple exprimant la difficulté à établir les frontières entre variétés est Guarianthe skinneri f. alba oculata. C’est une fleur blanche avec une petite tache à l'intérieur du labelle. Cette plante pourrait être classée comme semi-alba. Cependant, si les alba oculata sont cultivés avec beaucoup de lumière, la couleur blanche-brillante acquiert des tons lilas très subtils antérieurement "cachés". Les alba-oculata sont en fait des albescens. [ ] Ils ne sont pas non plus classables en « delicata » car la tache du labelle n’est pas rose (ce qui permettrait de les classer comme tel).
Coerulea : fleurs avec tépales blancs ou légèrement lilas bleuté et labelle de la même couleur mais plus soutenue. Dans quelques espèces, la coloration du labelle peut être encore plus foncée (L. purpurata roxo-violeta, certains cultivars de Vanda Coerulea). Dans certaines espèces, le caractère coerulea peut coexister avec d'autres couleurs comme le vert par exemple (Cattleya aclandiae, forbesii et schilleriana, ou quelque Vandas comme suavis), reconnaître à première vue le caractère coerulea n’est pas toujours facile. Les coeruleas sont des fleurs « bleutées », mais aucune orchidée ne possède de fleurs réellement bleues. La couleur des coerulea tend à être instable, d’une floraison à l’autre la couleur peut être plus lilas ou plus bleutée. De plus, le type de lumière reçue par la fleur fera qu'il est plus vu d’une couleur ou de l'autre. Le ton du bleu peut s'intensifier dans quelques espèces par mélange avec les couleurs secondaires du labelle (Cattleya mossiae et percivaliana).
Coerulescens : fleurs de coloration très similaire à coerulea, les 2 variétes sont difficiles à distinguer. Terme en principe peu utilisé et réservé à des coeruleas ayant des tépales plus blancs et/ou une teinte plus grisâtre (moins bleutée) du labelle par rapport à un coerulea "normal". Cette différence est très difficile à percevoir dans la majorité des orchidées, sauf dans le cas de quelques Laelias brésiliens et de leurs hybrides pour lesquels la couleur grisâtre s’exprime plus fortement (Laelia werkhäuseri ou ardosia).[ ]
Moscata : fleurs semi-alba ou de couleur avec une petite tache de couleur soutenue dans le labelle. La tache ne doit pas excéder la grandeur d’une « mouche posée sur la plante et observée à distance raisonnable » !!! :)
Striata : toute fleur avec coloration du labelle qui se présente sous forme de veines ou de stries (par exemple Cattleya maxima) et n’étant pas forcément la couleur de base du labelle (ex. les stries jaunes de Cattleya dowiana). Dans quelques espèces, les stries sont présentes dans les pétales sans forcément reprendre le pattern de coloration du labelle (ex : Laelia purpurata). Dans le cas de Laelia purpurata, les stries peuvent être très accentuées et donnent les variétés rubra et sanguinea. Beaucoup de cultivateurs, surtout les brésiliens, tendent à classer les cattleyas à couleur très soutenue comme sanguinea ou rubra. Bien que visuellement similaires, ces formes n’ont rien à voir avec les purpurata sanguinea ou rubra qui correspondent à des formes striées « à l’extrême ». [ ]
Manchadas (tachées) : coloration distincte bien définie du labelle, quelle que soit son étendue (de la petite tache, jusqu’à couvrir l’ensemble du labelle). S'emploie aussi pour des espèces ou hybrides avec des taches irrégulières dans les tépales (cf. certains Phalaenopsis hybrides).
Orlata : toute fleur dont le labelle est coloré en laissant une bordure de couleur différente qui peut être du blanc ou une des couleurs du labelle mais dans un ton différent. On peut également nommer « orlata » des fleurs dépourvues de « bordure » du labelle de couleur différente mais dont le labelle est coloré de telle sorte que les différentes couleurs ne se masquent pas les unes les autres (Ex. les « yeux jaunes » des lueddemanniana et de warscewiczii). Les variétés orlata peuvent être des semi-alba ou des formes de couleur standard. Il en existe de belles variétés chez Cattleya lueddemanniana et warscewiczii.
Superba : toute fleur dont la tache frontale du labelle couvre et/ou dépasse cette partie frontale en recouvrant partiellement ou totalement la partie visible du tube du labelle. Etendu aux tépales dans certains exemplaires. Cette variété est plus souvent décrite dans des formes à couleur soutenue, mais peut exister avec des fleurs claires ou semi-alba. [ ] Contrairement aux orlata, dans les superba le renforcement de couleur masque les autres couleurs présentes. Chez L. purpurata, cette variété est connue sous le nom de "atro".
Lunata : décrit chez les Cattleyas dont la partie externe du tube du labelle a une tache de couleur qui ne couvre pas complètement la partie externe du labelle (tache de taille petite à moyenne). [ ]
Pincelada (coups de pinceau) : fleurs avec présence de taches de couleurs dans les pétales de la couleur du labelle. [ ] Toutes les couleurs du labelle peuvent être reproduites et créer un pincelada, que ce soit sur la partie basale ou distale des tépales. Cf. certains cultivars de Cattleya trianae et percivaliana. Bien que cette condition ne soit pas requise, de nombreux pincelada sont également orlata ou superba.
Aquinada : fleurs avec une tache bien définie dans la pointe des pétales qu’elle soit d’une des couleurs du labelle ou non. Attention : différent de pincelada (1) qui peut exister dans les pétales ET les sépales, (2) qui peut n’avoir que les couleurs secondaires du labelle alors que dans les aquinada, la couleur prédominante du labelle est toujours présentes (+/- les couleurs secondaires). Les formes aquinada sont souvent "superba" ou "orlata", et surviennent préférentiellement dans des fleurs à ton clair.
Pelorica ou trilabelo :les formes striata, pincelada et aquinada pourraient y être assimilées mais on le réserve à des fleurs dont les pétales ont une « difformité » qui les fait ressembler partiellement ou totalement à un labelle dans sa forme et pas seulement dans sa couleur. Dans quelques cas extrêmes, il peut se former sur les pétales des structures simulant celles de la colonne. A l'exception des péloriques "vraies", des fleurs aquinada, pincelada ou striata peuvent apparaître et disparaître d'une floraison à l’autre. Beaucoup de péloriques sont considérés comme de simples curiosités mais certains sont très appréciés (Cattleya intermedia aquinii). [ ]
Grandiflora : fleurs particulièrement grandes par rapport au type, utilisé pour toutes les orchidées et particulièrement pour les "petites" espèces (ex. Cattleya percivaliana). Bien que ces fleurs soient souvent polyploïdes, ce n’est pas toujours le cas (ex. Cattleya mossiae concolor et lueddemanniana concolor dont les fleurs tendent à être grandiflora, plus de 20 cm). Le caractère grandiflora semble plus lié à la variété « concolor » qu’à la ploïdie.
Multiflora : cultivars particulièrement florifères ou donnant plus de fleurs par hampe que le standard de l’espèce. Plus évident chez les Cattleyas bifoliés (ex. Cattleya schilleriana multiflora, qui peut avoir une douzaine de fleurs, c'est-à-dire 6 fois plus que les schilleriana normaux). Beaucoup de cultivateurs utilisent incorrectement « multiflora » et peut-être un peu frauduleusement pour caractériser des orchidées très bien cultivées. Le fait d’obtenir plus de fleurs par une bonne culture n’en fait pas une forme « multiflora » au sens strict de la définition. Pour quelques espèces (ex. Oncidiums et Phalaenopsis), cette appellation est plus une « publicité » qu’une définition variétale vraie. [ ]
Aurea : double signification (1) se rapporte aux fleurs à tépales jaunes, jaune-crème ou vert jaune et (2) se rapporte aux fleurs dont le labelle est jaune, ou avec un ton jaune qui ressort par rapport à la couleur de base de la fleur, ou par le fait que le jaune est particulièrement brillant. Le premier cas prête à confusion puisque cela peut correspondre soit à une vraie classification variétale, soit simplement à une caractéristique de l'espèce. Le deuxième cas est plus significatif et s’illustre par de nombreux exemples (ex. Cattleya forbesii, quelques mossiae et beaucoup de percivaliana).
Flava : interchangeable avec la précédente. Cela peut être caractéristique de l'espèce, ou une authentique classification variétale à l'intérieur de l'espèce (cf. Epidendrum radicans).
Aurantiaca : fleurs avec tépales oranges. Même commentaires que pour les flavas. [ ]
Rubra, flamea : principalement appliqué aux Cattleyas et Laelias à couleur particulièrement soutenue (se rattache normalement à la présence de tons rouges dans la fleur). [ ]
Teselada : fleur chez laquelle existe un patron de couleur plus soutenu que le fond en forme de "maille" (ex. Vanda rothschildiana). Quand ce n'est pas une caractéristique de l'espèce, on peut parler de « teselada » comme une caractéristique variétale. [ ]
Variegata : fleurs qui ont des couleurs et/ou des décolorations multiples avec des patterns non complètement définis. Variétés non « désirables », surtout chez Cattleyas à l'exception de quelques coups de pinceau (variété « pincelada ») puisque les couleurs non uniformes tendent à diminuer la valeur ornementale de la fleur. Dans quelques genres, cette caractéristique est considérée comme une "nouveauté" (cf. hybrides modernes de Phalaenopsis).
Puntata ou punctata : fleurs avec points de couleur en général plus soutenue, +/- uniformes. Assez commun chez les Cattleya bifoliés, Phalaenopsis et de nombreux Catasetum. Recherchés si la répartition des ponctuations est agréable et uniforme.
Nigricans, Nigritans et similaires : nom variétal vrai des "orchidées noires » pour lesquelles il faudra se contenter de Laelia tenebrosa « chocolat particulièrement foncé », ou de quelques Paphio et Catasetum très foncés….
Vinicolor : fleurs de Cattleya et de Laelia ayant sur le labelle (pas nécessairement dans les tépales) une coloration rouge d'intensité variable, jusqu’au bordeaux. Peut se retrouver dans n'importe quelle espèce de Cattleya. La variété la plus connue est Laelia purpurata vinicolor.
Remolacha (betterave), centro Guayaba (Goyave), Yema de Huevo etc. : s'emploient au Venezuela pour désigner des combinaisons particulières de couleurs que peuvent avoir beaucoup de Cattleyas percivaliana. Mériteraient d’être mieux décrites et d’être des variétés ? [ ]
Carnea et Roxo-Bispo : voir delicata.
Ardosia, Werkhäuseri et roxo-violeta : voir coerulescens et coerulea.
Conclusions :
D'autres variétés existent surtout pour Laelia purpurata, Cattleya trianae, Cattleya mossiae et Cattleya labiata. Cependant, toutes peuvent être intégrées dans celles qui ont été décrites. [ ]
Ce glossaire est en fait un « capharnaüm » qui pourrait encore se compliquer si nous le voulions. Mais comme nous sommes de simples collectionneurs et non des encyclopédies ambulantes [ ] je dirai qu'il n’y a que 6 dénominations qui devraient être communément utilisées : color (= tipo ?), concolor, albescens, coerulea, semi-alba et alba. [ ]
Et pour les amateurs, voici l'original :
----- Mensagem original ----
De: jan pahl
Para: orquidea@yaho...
Enviadas: Quarta-feira, 6 de Dezembro de 2006 22:08:37
Assunto: [orquidea] Glosario de variedades Florales de uso común .?=
Glosario de variedades Florales de uso común.
Hola a todos. les dejo este pequeño glosario sin intensiones de ser ni completo ni definitorio, como ya sabemos no existen criterios unificados en este respecto, los nombres y significados pueden cambiar al pasar las fronteras nacionales y modificar su significado a lo largo del tiempo, es decir, que lo que hoy significaba una cosa, 10 o 20 años más tarde significará algo no necesariamente igual.
Igualmente las fronteras entre definiciones no siempre están realmente bien estructuradas, algunas son confusas u arbitrarias mientras que otras que parecen bien definidas son casi impracticables en el mundo real... Si a esto le sumamos el hecho de que cada grupo de orquideólogos quizás de manera algo irresponsable les ha dado a lo largo del tiempo por inventar variedades en sus especies favoritas cuando los términos para esas variedades ya tienen equivalentes en el resto de las orquídeas, o la costumbre de nombrar como variedades las más sutiles diferencias, pues no es de extrañar que la cosa se complique hasta lo absurdo.
Sea como sea les dejo esta pequeña contribución que tiene como objeto el ser una pequeña introducción al "realismo mágico" a que ha llegado el mundo de la orquideología actual, en donde poco a poco tenemos más y más variedades, algunas de ellas útiles en su uso, y otras tan absurdas que difícilmente deberían ser tomadas como variedades verdaderas sino como meras sub-variedades, otras son tan absurdas que apenas son representadas por una o dos plantas conocidas por especie.
Dicho esto, antes de empezar aclaro dos puntos antes que me los pregunten:
1) La palabra tépalos significa sépalos + pétalos, siendo esta la terminología correcta en lenguaje no coloquial para designar lo que nosotros simplemente nos referimos como "los pétalos".
2) Variedad es usada aquí en su acepción hortícola (variación en una flor), no en su acepción taxonómica como sinónimo de subespecie, biotipo o ecotipo.
Un saludo a todos.
Color: Toda aquella flor que presente en los tépalos el color típico de la especie, no importando si este es claro, intermedio o particularmente oscuro, igualmente este término no incluye la forma o extensión de la coloración del labelo, sin embargo para flores particularmente claras y/o oscuras se añade dicha descripción. Tal como vemos color no solamente nos dice que una flor es lavanda, sino que muy bien puede ser chocolate (Laelia tenebrosa), salmón (Cattleya forbesi), Amarilla (Cattleya Dowiana), etc, etc.
Concolor: toda aquella flor con presencia del color típico de la especie pero con total ausencia de coloración oscura en el labelo excepto en las líneas interiores del tubo. Las flores de esta variedad tienden a ser casi siempre más claras que el promedio de la especie, si se quiere de un color más bien "rosado carne".
Semi-albos o Semi-albas: Toda aquella flor sin los pigmentos en los tépalos pero con presencia de la coloración del labelo sin importar la extensión y profundidad de este último. Los tépalos de las semi-albas son dependiendo de la especie o blancos o verdes a verde amarillento, nunca amarillos. Aunque es un color muy poco frecuente (en algunas especies apenas se conocen 1 o 2 cultivares iniciales), en otras especies puede ser bastante abundante, al punto en que la virtual mayoría de las flores son semialbas (la flor "tipo" de la especie), es común por ejemplo que pase en las Phalaenopsis tipo amabilis, aunque en estas últimas podrán parecer albas, ellas son realmente semialbas, ya que los tonos rojos en un labelo normalmente provienen de la mezcla que se da entre el amarillo y el lila, y un examen riguroso del labelo demostrará que existen tonos lilas aparte de los rojos y amarillos más fácilmente visibles, cosa que también podemos observar en muchas
Brassavolas.
Delicatas, delicadas o suaves: Normalmente este nombre es solamente utilizado únicamente en semi-albos con una tonalidad muy clara del color del labelo si es comparada con la tonalidad típica de la especie, muchas veces no solamente poseen una tonalidad clara (rosada), sino que además el color puede estar "lavado", sin embargo en su forma más extrema la coloración lejos de ser lavada puede ser muy brillante (coral), como lo es el caso de la laelia purpurata carnea y la roxo-bispo, que no por nada merecen una clasificación varietal diferente a las típicas delicatas más lavadas , como lo es el caso de las purpuratas russelianas y de la mayoría de las Cattleyas clasificadas como delicatas. El ser semi-albo no debería ser criterio necesario para que una flor sea delicata, sin embargo raramente se le llama delicata a una flor coloreada con un labio rosado.
Anulatas: Muchas orquídeas entran en esta definición normalmente reservada para las cattleyas unifolias y las laelias brasileras, son normalmente flores claras, albescens o semialbas con la mancha del labio en forma de anillo o media luna, el cual puede estar en forma de una pequeña "orla" en el borde de la flor (algo que es sumamente muy raro), o ser más bien un anillo ubicado en "cualquier parte" de la parte frontal del labio (lo que es muchísimo más común). Prácticamente todas las especies de cattleyas y laelias poseen cultivares con estas características, sin embargo normalmente no son "fáciles" de conseguir como lo son las argolao y anelatas en las purpuratas. Para el caso de las que tienen una pequeña "orla" al borde de la flor recomiendo ver la definición de las "Orladas" que está más abajo, la diferencia radicaría en el color más lavado de la flor, por lo que muy bien podrían ser definidas también como Orladas.
Albos, Albas o Albinas: aunque el nombre indica "blanco" el nombre está extendido y reconocido a todas aquellas flores que no tienen pigmentos en los tépalos y ninguna presencia de pigmentos en el labelo a excepción de amarillo, crema o verde según la especie, lo que significa que el color de los tépalos lejos de ser únicamente blanco, también puede ser verde a verde amarillento, más nunca amarillo verdadero. En algunas especies las flores "tipo" son realmente Albas, por ejemplo en las Cycnoches tipo ventricosum de color verde y mancha del labelo blanca y verde jade en el callo son casos de especies que exhiben todas sus flores como albas. En otras especies, el "tipo" de la especie también pueden ser albas verdaderas aunque la especie exhiba semi-albas y flores color, tal como antes se creyó erróneamente que pasaba en la Cattleya eldorado y efectivamente pasa en especies como la Catasetum pileatum.
Albas plenas: nombre que se le da a aquellas albas con muy poca presencia de amarillo en el labelo o cuya coloración amarilla es muy poco intensa, es decir, más bien color crema, lo que le da a la flor la apariencia de ser de color blanco inmaculado en toda su extensión.
albescens: Nombre dado a aquellas flores cuya coloración tanto en los tépalos como en el labelo es de muy sutil a virtualmente indetectable por el ojo humano, lo que hace que algunas de ellas puedan ser de hecho confundidas como Albas y semialbas. En los casos de las albescens más oscuras pueden ser confundidas (o más bien intercambiadas) con las delicatas. Aunque es una variedad fácilmente identificable en la mayoría de las orquídeas ornamentales, de hecho en lagunas orquídeas como la Cattleya aclandiae es difícil de percibir por la presencia de otros colores diferentes al lila en los tépalos de la flor. Un Buen ejemplo de como las fronteras varietales son difíciles de establecer se da justamente en las albescens, tomemos por ejemplo a la Guarianthe skinneri alba-oculata, para muchos esta es una flor alba, pero por el simple hecho de que posee una pequeña mancha sólida en el interior del tubo del labelo esta planta ya de por si debería ser clasificada como
una semi-alba, sin embargo y quizás para mayor confusión del novato en orquídeas, si las albas oculatas son cultivadas a mucha luz su prístina tonalidad blanco-brillante empieza a reflejar tonos lilas muy sutiles anteriormente "escondidos" , por lo que las alba-oculatas no pueden ser consideradas ni como albas, ni como semi-albas, sino por lo que realmente son, es decir como albescens. Si esa confusión no fuera poca más de uno dice que las alba-oculatas son realmente delicatas , sin embargo si regresamos a la definición de delicatas veremos que como no tiene una mancha rosa en el labelo difícilmente se podría clasificar como tal.
coerulea o caerulea: Flores con tépalos de blanco a ligeramente lila azulado y labio del mismo color pero bastante más oscuro en tonalidad, en algunas especies la coloración del labio puede ser aún más oscuro como ocurre en las así llamadas roxo-violeta en la Laelia purpurata o en algunos cultivares de la Vanda Caerulea. En algunas especies pueden coexistir el color coeruleo junto con otros colores como el verde entre otros como lo es el caso de la Cattleyas aclandiae, forbesii y schilleriana, o algunas Vandas ampliamente cultivadas como la tricolor (suavis) entre otras, lo que hace que reconocerlas a primera vista no siempre sea fácil. Como nota final se debe decir que si bien las coeruleas son flores evidentemente azuladas, ninguna orquídea posee flores realmente azules, igualmente el color en las coeruleas tiende a ser inestable, existiendo coeruleas que de floración en floración pueden ser más lilas o más azuladas, igualmente el tipo de luz que incide sobre
la flor hará que se vea más hacia un color u otro.... El tono del azul puede intensificarse en algunas especies por la mezcla con los colores secundarios del labelo, tal como ocurre en cattleyas como la mossiae y la percivaliana.
coerulescens o caerulescens: Flores de coloración muy similar y normalmente casi indistinguibles a la coerulea, el término es relativamente poco usado y reservado únicamente a aquellas coeruleas normalmente más claras tanto en los tépalos como en la coloración o mancha del labelo siempre que cumplan el prerrequisito de tener una tonalidad más grisácea (menos azulada) a la de una coerulea "normal". Aunque esta tonalidad es muy difícil de percibir en la inmensa mayoría de las orquídeas (incluyendo las vandas que califican en esta tonalidad), en el caso de algunas laelias brasileras y sus híbridos el color grisáceo se expresa mucho más fuertemente, por ejemplo en las así llamadas werkhäuseri (Ardosias), en donde la diferencia con las coeruleas es ya mucho más patente (índigo-grisáceo o gris ceniza dependiendo del cultivar). Quizás la última afirmación suene "inventada" o un poco fuera de la realidad, sin embargo si tienen la oportunidad de examinar una
purpurata werkhäuseri junto con una cattleya tipo caerulescens, una mirada rigurosa denotará que ambas son caerulescens, solo que una tiene un aspecto muy "lavado", mientras que la otra es mucho más intensa en color.
Mosca: Son todas aquellas flores, semialbas o color con apenas una pequeña mancha de color oscuro en el labelo. La palabra al parecer derivó en que el criterio límite para clasificar una "mosca" como tal, es que la mancha no exceda el tamaño de este insecto, es decir, que vista la flor desde una distancia prudente aparente tener posado este animalito.
Estriadas: Nombre reservado a toda flor con una coloración del labelo que se presente en forma de venas o estrías como por ejemplo en la cattleya maxima, aunque no necesariamente deben ser del color Base del labelo (por ejemplo el estriado amarillo de la Cattleya dowiana). En algunas especies ocurren estrías en los pétalos no siendo necesariamente una repetición de un patrón estriado en el labelo (ejemplo: Laelia purpurata), a esta forma de coloración normalmente se le da la misma clasificación varietal de estriadas y en el caso de la laelia purpurata las estrías de ser muchas pueden terminar acentuando el resto del color en sépalos y pétalos creando las conocidas rubras y en su extremo las sanguíneas. Muchos cultivadores sobre todo los brasileros tienden a clasificar las cattleyas más oscuras como sanguíneas y rubras, sin embargo este último caso aunque visualmente similar no tiene nada que ver con la forma como una purpurata llega a ser sanguínea o rubra,
ya que en este último caso como ya dije con anterioridad son en realidad estriadas con tanta profusión de estrías que terminan acentuando el color del resto de la flor. Otras especies conocidas con estriaciones son las Phalaenopsis.
Manchadas: Nombre reservado a toda flor con coloración sólida del labelo , no importando su extensión la cual puede ser desde pequeña a cubrir todo el labelo. Algunas veces se usa para aquellas especies o híbridos con manchas irregulares en los tépalos (p.j. algunos phalaenopsis híbridos).
Orladas: Nombre reservado a toda flor manchada que cubra todo el labio dejando un pequeño borde de color distintivo que puede ser blanco o del mismo color del labelo pero de diferente tonalidad. También se llaman así aquellas flores que cubren todo el labio sin dejar borde alguno pero al mismo tiempo sin enmascarar los otros colores presentes del labelo (Por ejemplo los ojos amarillos de las lueddemannianas y Warscewiczis) . Las orladas pueden ser tanto semialbas como color, existiendo hermosos ejemplos de esta variedad en lueddemannianas y warscewiczis, algunas de ellas con coloración oscura hasta en el tubo de la flor.
Superbas: Nombre reservado a toda aquella flor cuya mancha frontal del labelo cubre y/o sobrepasa su parte frontal cubriendo parcial o totalmente la parte visible del tubo hasta en algunos ejemplares extender a los tépalos el color más oscuro. Como esta variedad normalmente es concomitante con flores particularmente oscuras (no siempre ya que también pueden ser claras y hasta semialbas), muchas veces se cree que cualquier flor oscura puede ser llamada una "superba", sin embargo en sus orígenes esta palabra únicamente designó a cultivares con las características de color del labelo antes descritas. Normalmente las superbas a diferencia de las orladas enmascaran los otros colores presentes, siendo este punto su verdadera distinción, ya que una "superba" que al mismo tiempo es "Orlada" normalmente termina siendo clasificada como "Orlada". En las purpuratas este fenómeno se conoce como "atro".
Lunatas: Con este y seguramente con otros nombres son llamadas las Cattleyas (no tengo conocimiento de que pase en las laelias) que tienen la parte exterior del tubo del labio colorado, pero que el labio como tal (la parte frontal) no tienen una coloración que cubra completamente esta parte, sino más bien una mancha que va de medina a bastante pequeña. Se de la existencia de cattleyas con el tubo colorado y prácticamente ningún color el la parte frontal, en estos casos no se si deberían ser consideradas como lunatas, pero por economía conceptual yo las incluiría en esta "variedad".
pinceladas: Flores con presencia del color del labelo en los tépalos en un patrón que refleja el nombre de esta variedad, aunque normalmente es reservado este nombre a aquellas flores con pincelados de color coeruleo, lila oscuro o púrpura en la parte distal de los tépalos, el hecho es que cualquiera de los colores presentes en el labelo pueden crear pincelados y no solamente en la parte distal de los tépalos sino también en su parte basal, en el caso de las cattleyas tanto el amarillo como el blanco pueden crear pincelados, lo que se puede fácilmente comprobar en especies como la trianae y la percivaliana. Aunque no es para nada un requisito, muchas pinceladas son al mismo tiempo orladas o superbas.
Aquinadas: Flores con una mancha sólida en la punta de los pétalos que puede o no tener los otros colores presentes en el labelo, como se aprecia la diferencia más notoria con las pinceladas es el hecho de que las aquinadas poseen una mancha más que un pincelado, y este está presente en los pétalos, no en los sépalos como también puede ocurrir en las pinceladas.. . otra diferencia notable es que mientras pueden existir pinceladas únicamente con los colores secundarios del labelo, en el caso de las aquinadas siempre el color predominante del labelo estará presente en los pétalos estén o no presentes los colores secundarios. Las aquinadas muchas veces tienden a ser al mismo tiempo "superbas" o "orladas", y normalmente ocurren en flores con fondos claros.
pleóricas o trilabelo: Aunque tanto las estriadas, como las pinceladas así como las aquinadas genéticamente se podría decir que son una forma de pleóricas, hortícolamente hablando solamente se clasifican como pleóricas aquellas flores cuyos pétalos evidentemente poseen una deformidad que los hace parecer parcial o totalmente a un labelo en su forma y no sólo en su color... en algunos casos extremos se pueden formar parcialmente sobre los pétalos estructuras como políneos infuncionales así como otras estructuras reproductivas de la columna de la flor. Como último acoto que a excepción de pleóricas "verdaderas" , tanto las aquinadas, como las estriadas de pétalos, como las pinceladas son colores normalmente inestables que muy bien pueden aparecer y desaparecer de floración en floración. Muchas pleóricas son consideradas como meras curiosidades, sin embargo más de una ha sido extensivamente usada en hibridación, y en algunas especies de hecho son altamente
apreciadas, como por ejemplo la famosa Cattleya intermedia aquinii, una flor que aunque le dio el nombre a las aquinadas, realmente es algo intermedio entre una pleórica y una Aquinii.
Grandiflora: Con este nombre se designan a las flores particularmente más grandes respecto a las comunes de la especie o de una variedad botánica si esta tiende a ser normalmente pequeña, es un termino usado en todas las orquídeas y particularmente es acentuado en aquellas especies "pequeñas" en donde el tamaño si importa (por ejemplo en la Cattleya percivaliana) . Aunque muchas de estas flores son poliploides no siempre es así, por ejemplo en las Cattleyas mossiaes y lueddemannianas concolor las flores tienden a ser grandifloras (más de 20 cm en estas especies), cosa que al parecer está más ligado a particularidades del gen que produce las concolor más que al hecho de una poliploidia.
Multiflora: Con este nombre designamos a aquellos cultivares particularmente floríferos o aquellos que dan más flores por espiga floral que el promedio de la especie. Aunque es difícil entender que es y que no es una multiflora, los cultivadores de Cattleyas bifoliadas lidian día a día con esto de una manera más evidente, ya que en esas especies es más fácil ver una apreciable diferencia entre una planta "normal" y una que es genéticamente una multiflora (para un ejemplo la Cattleya schilleriana multiflora, la cual puede tener una docena de flores, es decir 6 veces más que las schillerianas normales). Muchos cultivadores llaman multifloras incorrectamente y quizás algo fraudulentamente a orquídeas muy bien cultivadas, sin embargo el hecho de que una orquídea sea más florífera por ser mejor cultivada no la hace una multiflora en el sentido restricto de la definición. Concluyo acotando que por lo menos en algunas especies (por ejemplo en algunos Oncidiums y
Phalaenopsis) se les da el nombre de multifloras más como publicidad que como definición varietal verdadera, ya que esta clasificación lo que busca es distinguir o hacer patente diferencias dentro de una misma especie, no de hacer patente diferencias entre especies.
Áureas: Esta clasificación tiene un doble significado, por un lado se refiere a flores con tépalos amarillos, color crema amarillento o verde amarillento, mientras que por otro lado se refiere a aquellos cultivares que tienen en el labelo mucho amarillo tengan o no los tépalos amarillos, o que dicho amarillo sea resaltado por el color base de la flor, o por el hecho de que este amarillo sea particularmente brillante. El primer caso se presta a confusión ya que puede ser tanto una verdadera clasificación varietal, como una simple característica de la especie, el segundo caso es mejor que sea ilustrado con ejemplos que podemos encontrar en muchas Cattleyas como forbesi, algunas mossiaes y muchas percivalianas.
flavas: Esta clasificación tiene un significado intercambiable con la primera definición que di para las Áureas. Nuevamente acoto que puede ser tanto una característica de la especie, como una autentica clasificación varietal dentro de la especie, tal como pasa en muchas especies conocidas como lo es el caso de la Epidendrum radicans.
aurantiacas: Como el nombre lo indica aquí caen las flores con tépalos naranjas, las mismas consideraciones que para las flavas son aquí aplicables, con la pequeña aclaración de que como hay un espectro completo de colores entre el amarillo y el rojo, decidir que es aurantiaco o no es sumamente difícil.
rubras, Flameas, etc: Aunque este nombre es principalmente aplicado a cattleyas y Laelias particularmente oscuras (cosa que normalmente se relaciona a la presencia de tonos rojizos en la flor), con estas clasificaciones también se han querido designar el extremo del espectro en las así llamadas aurantiacas, es decir, ya para flores realmente rojas o bermellón, como lo podemos encontrar en muchas epidendrum tipo radicans.
teseladas: Una flor es teselada cuando existe un patrón de color más oscuro que el fondo en forma de "malla", como lo es el caso de muchas Vandas (por ejemplo la Vanda rothschildiana) , cuando no es una característica de la especie entonces podemos hablar de teselado como una característica varietal. este término también aplica a las hojas de las plantas (por ejemplo en algunas Phalaenopsis)
Variegadas: Son aquellas flores que tienen colores y/o decoloraciones diversas en patrones no completamente definidos, es un término que también aplica a las hojas de las plantas (algunos híbridos modernos de Phalaenopsis) . Cuando las flores son variegadas normalmente no son consideradas hortícolamente como deseables (sobre todo en Cattleyas) a excepción de algunas pinceladas (que también es un caso de variegación) ya que los colores "quebrados" y no uniformes tienden a restarle valor ornamental a la flor. En muchos géneros esta característica lejos de ser poco deseado se considera una "novedad" altamente deseable, como lo es el caso de muchas flores de híbridos modernos de Phalaenopsis.
Puntatas o punctatas: Son flores con puntos de coloración generalmente más oscura (no siempre es así) más o menos uniformes en la flor, es común encontrar variedades punctatas en las cattleyas bifolias, Phalaenopsis y en muchos catasetums, en donde lejos de ser una característica poco deseable es de hecho un atributo que muchas veces puede hacer subir considerablemente el precio de la flor si el patrón de puntos está presentado de manera agradable y uniforme.
Nigricans, Nigritans y similares: Estos son los nombres varietales verdaderos para las así llamadas "orquídeas negras", en el pasado eran nada más que ilusiones que muchas veces crearon auténticos fraudes como plantas llevadas a exposiciones previamente regadas con tinta china. Hasta hace no mucho si uno quería una orquídea "negra" debía conformarse con algunas laelias tenebrosas de color chocolate particularmente oscuras, algunos Paphios de morado muy oscuro u otras orquídeas como algunos catasetum con colores verdes tan oscuros que parecen negros. Con el advenimiento de los modernos híbridos complejos actualmente se pueden encontrar cattleyas tan oscuras que parecen negras, paphios igualmente oscuros, phalaenopsis, entre muchos otros. Creo que no es necesario aclarar que el color negro verdadero no existe en ninguna flor conocida, lo que vemos como negro son los colores conocidos en sus tonos más extremos.
Vinicolor : Así son llamadas las flores de Cattleyas y Laelias que exhiben en el labio de la flor, más no necesariamente en los tépalos, una coloración más rojiza de intensidad variable que puede llegar hasta borgoña. es una combinación realmente muy bonita que se puede encontrar prácticamente en cualquier especie tipo Cattleya, sin embargo la realmente conocida es la así llamada Laelia purpurata vinicolor.
Remolacha, centro Guayaba, yema de huevo, etc: Se usa en Venezuela para designar las particulares combinaciones de color que pueden tener muchas cattleyas percivalianas, realmente no son clasificaciones varietales, sin embargo estas descripciones evidentes de color son adosadas al nombre de los cultivares más representativos para que quede constancia de ello. Los cultivadores venezolanos no son particularmente muy propensos a crear distinciones varietales y quizás es por esa razón que no existen designaciones varietales para estos colores, sin embargo me pareció prudente colocarlos aquí ya que estas "variedades" son tan "evidentes" como lo serían las muy conocidas variedades de la Laelia purpurata.
Carnea y Roxo-Bispo: ver delicatas ya que aquí el fenómeno de las flores de labio color rosa y sus derivados en tonalidad son tratadas como parte de las delicatas.
Ardosias o Werkhäuseri y roxo-violetas: Ver la caerulescens y caerulea, ya que aquí el fenómeno de las flores cerúleas de color distintivamente grisáceo o azul violeta particularmente oscuro es tratado como parte de estas dos variedades.
Conclusiones:
Existen otras variedades sobre todo pero no únicamente en la Laelia purpurata, Cattleya trianae, Cattleya mossiae y Cattleya labiata, sin embargo todas ellas quedan de una manera u otra subsumidas en las que ya fueron expuestas. Otras orquídeas también comerciales como las Paphiopedilum no se ajustan perfectamente a estas descripciones y por lo tanto requieren de otro tipo de clasificación distinta a la aquí usada.... pero ese tema se lo dejo a los especialistas en ese género.
Tal como vemos esto es una babel que de hecho se podría complicar aún más si quisiéramos, y como nosotros somos meros coleccionistas y no enciclopedias ambulantes capaces de retener y archivar hasta las 100 variedades que algunos dicen que tienen sus especies favoritas, yo simplemente aconsejo, preocúpense por que su orquídea sea atractiva y punto, eso es lo importante, y en aras de una mayor comprensión yo diría que los únicos términos que deberíamos usar comúnmente son apenas 6
-Color.
-Concolor
-Albescens
-Coerulea
-Semi-alba
-Alba
Reservando las "exquisiteces" en la clasificación a aquellas orquídeas que así lo ameriten por sus llamativas peculiaridades, ¿o es qué acaso nos contentaríamos con llamar a una Laelia purpurata werkhäuseri como coerulea?, lo dudo, pero sea como sea la gran mayoría de las flores no ameritan que seamos tan exquisitos, a menos claro está que seamos expositores, sobre todo si estamos radicados en países como Colombia, Japón o Brasil, en donde cosas como el color son sobrevaloradas al extremo del ridículo…. Pero bueno, somos seres humanos, y todo cultivador sueña con ser el descubridor de una especie, y cuando no tiene la oportunidad de ir al campo a "descubrirla" , pues al menos se contentará de ser el "único" poseedor de un "bicho raro" que nadie más tiene y que por casualidad le salió en un cruce afortunado.
Dernière édition par eorchids le Mar 23 Sep 2014 - 0:27, édité 3 fois
Cloodie- Messages : 7914
Date d'inscription : 21/01/2013
Localisation : Montréal, Québec
Re: Glossaire des variétés florales : pour comprendre ce que veut dire "alba", "semi-alba", "coerulea" etc.
Padkoi.
Je pense que cela est lié à la longueur du message initial (anti-spam, troll...) mais avant de poster, on m'a demandé de taper un code de confirmation.
Je pense que cela est lié à la longueur du message initial (anti-spam, troll...) mais avant de poster, on m'a demandé de taper un code de confirmation.
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Eric, frappé par la foudre orchidophile en 1980.
Re: Glossaire des variétés florales : pour comprendre ce que veut dire "alba", "semi-alba", "coerulea" etc.
C'est parce que tu collais un gros machin. Gros machin intéressant d'ailleurs
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Un peu de taxo : "Vous avez beau dire, y a pas seulement que d'la pomme… y'a autre chose… ça serait pas des fois de la betterave ? Hein ?" (Michel Audiard, in Les tontons flingueurs). Votre orchidée sent bon ou… moins bon (ou schlingue c'est l'enfer), [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] Merci d'avance. • Dons pour les recours permis de construire Serres d'Auteuil
lepetitmartien- OVNI officiel, Chef de la Taxopolice
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Localisation : Suresnes (92) - Lausanne/Fribourg
Re: Glossaire des variétés florales : pour comprendre ce que veut dire "alba", "semi-alba", "coerulea" etc.
Merci m'sieur!
c'est plus clair maintenant
c'est plus clair maintenant
Invité- Invité
Re: Glossaire des variétés florales : pour comprendre ce que veut dire "alba", "semi-alba", "coerulea" etc.
Merci !
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Dominique
minique- Messages : 2799
Date d'inscription : 13/01/2013
Age : 63
Localisation : Botte du Hainaut
Re: Glossaire des variétés florales : pour comprendre ce que veut dire "alba", "semi-alba", "coerulea" etc.
Mauro Rosim concernant les formes rubra de Cattleya labiata :
Soit, traduit :
Mauro Rosim a écrit:Cette varieté fait l'object de beaucoup de confusion... il y en a deux caractéristiques de couleur que la fleur doit posséder pour qu'elle puisse être considerée rubra: la première est que tous les segments floraux doivent être d'un lavande rougeâtre foncé (pas le lavande normale du tipo) et, important, le labelle ne doit pas avoir aucun trace de blanc (ainsi comme le reste de la fleur non plus). Si ces deux éléments ne sont pas présents, la fleur n'est pas rubra.
Mauro Rosim a écrit:It is common seeing dark Cattleya labiata flowers labeled as variety 'rubra' that a closer examination reveals they are not. There's a precise definition of what a variety rubra should look like in Cattleya labiata (and by extenstion in the other labiate Cattleya too, I suppose!). Rubra is the flower having a dark purple, almost red color in the sepals and petals, way darker than the type and no white areas, except for the column. This has a special meaning for the lip where no white should be seen. A rose color in the 'eyes' is tolerable and don't eliminate the flower.
By the definition, flowers simply darker than the normal, but having white areas are not true rubras as is common to see labeled out there.
Soit, traduit :
Mauro Rosim a écrit:Il est fréquent de voir des Cattleya labiata foncés étiquetés en tant que variété 'rubra' , bien qu'un examen approfondi révèle qu'ils n'en sont pas. Il ya une définition précise de ce à quoi une variété rubra devrait ressembler chez le Cattleya labiata (et par extension chez les autres cattleya de ce type, je suppose ! ). Une fleur rubra possède une coloration pourpre foncée, presque rouge, au niveau des sépales et des pétales, plus foncée que le type et sans aucune zone ou tâche blanche, excepté la colonne. Ceci concerne spécialement le labelle ou aucune trace de blanc ne devrait être présente. Une couleur rose dans les 'yeux' reste acceptable et ne disqualifie pas la fleur.
Par définition donc, il s'agir de fleurs plus sombres que le type, mais des zones blanches n'en font pas de vrais rubra comme il est courant de le voir mentionné ça et là.
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Eric, frappé par la foudre orchidophile en 1980.
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